Marc Hervieux, le ténor chéri des Québécois.
Marc Hervieux naît à Montréal dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve où il grandit en écoutant du country, loin, très loin de la musique classique. Il commence à chanter en s’initiant au théâtre, en compagnie de son frère, dans une troupe d’amateurs. Son père lui déconseillant la carrière d’acteur, il étudie le graphisme au Cégep Ahuntsic avant d’ouvrir son propre studio de graphisme. Il continue de chanter en amateur dans un groupe, La Gang de chums.
En 1991, encouragé par ses amis, Marc passe une audition pour participer à la pièce Don Juan revient de guerre, montée par la Nouvelle compagnie de théâtre. Celle-ci comprend des scènes tirées de l’opéra Don Giovanni de Mozart. Il est retenu, malgré son manque de formation musicale. C’est alors qu’il décide d’entrer au Conservatoire de musique de Montréal. Il souffre de lacunes au niveau théorique, mais y découvre sa voix de ténor qui impressionne ses enseignants. Il obtient son diplôme à l’âge de 27 ans et poursuit sa formation à l’atelier lyrique de l’Opéra de Montréal.
Il obtient ses premiers rôles, en tant que ténor, un peu partout au Canada et en Europe. En 2006, il devient l’artiste principal au Metropolitan Opera de New York. En 2009, il enregistre son premier album, Après nous, composé de sept reprises de titres pop de Charles Aznavour et de Jean-Jacques Goldman, et de chansons originales de Frédérick Baron, Jean-François Breau et Michel Cusson. Le disque est certifié disque d’or et Marc part en tournée l’année suivante.
Toujours en 2009, il lance Le Premier Noël, puis Tenor Arias en 2010 et A Napoli en 2011 pour lesquels il remporte des Félix dans la catégorie Album de l’année classique vocal, respectivement en 2010 et 2012.
En 2011 aussi, paraît Un air d’hiver, puis Mes plaisirs en 2013, un amalgame de chansons francophones qu’il affectionne particulièrement, en version symphonique.
Dans cette entrevue avec Andréanne Sasseville, Marc confie qu’il s’est vraiment « fait plaisir » avec ce dernier album où l’enregistrement « live ne donne pas droit à l’erreur. »