Philippe Brach: déstabilisant, intriguant et attachant!
Philippe Brach arrive dans le paysage musical québécois comme un vent de fraîcheur. Originaire du Saguenay, Philippe se fraye d’abord un chemin via des vitrines promotionnelles et concours mettant de l’avant les auteurs-compositeurs.
En 2014, il lance son premier album, La foire et l’ordre, qui obtient un succès retentissant.
Fort de plusieurs années d’improvisation et fasciné par le cinéma, il attire rapidement l’attention avec une approche scénique parfois théâtrale, souvent glauque. Ses textes sont crus, sans détours. Musicalement, les arrangements sont précis et mettent en valeur son timbre de voix.
En 2015, c’est un deuxième album, Portrait de famine, qu’il met de l’avant avec aplomb. C’est d’ailleurs Louis-Jean Cormier qui assure la réalisation de ce second projet.
S’en suit deux nominations au Gala de l’ADISQ 2015 dans les catégories Révélation de l’année et Album folk de l’année.
De son univers noirci, on voit toujours apparaître une fenêtre d’espoir. L’humain est pour lui une source infinie d’inspiration. Il se passionne aussi pour les animaux et lit tout ce qui les concerne.
Dans cet entretien avec Andréanne Sasseville, il est clair que, derrière le musicien complexe et à la folie parfois débridée, il y a un jeune homme attachant et d’une très grande sensibilité.