Vincent Vallières nous parle de ce qu’il fabrique, avec son cœur
Vincent Vallières forme son premier groupe à l’école secondaire, au Séminaire de Sherbrooke, sa ville natale. Le trio devient un quatuor et s’inscrit plus tard à Cégep en spectacles sous le nom de Trente Arpents, qui sera le titre de son premier album en 1999.
Après une expérience de tournée, il sort un deuxième album, Bordel Ambiant en 2001, puis Chacun son espace en 2003 qui le rend vraiment populaire. Sa carrière est alors lancée : Il gagne le Prix Félix-Leclerc de la chanson en 2005 et le prix Gilles-Vigneault en 2007. Son album Le Repère tranquille récolte cinq nominations au gala de l’ADISQ 2007 et il remporte le prix Guy Bel en Suisse, en 2008.
Soucieux d’encourager les jeunes talents d’ici, Vincent devient le porte-parole de la 28e édition de Cégeps en spectacle en 2006-2007. Cette même année, il écrit le texte de la Dictée des Amériques; ce qui fait de lui le plus jeune auteur de la Dictée depuis sa création.
Avec son complice Olivier Langevin, il sort un cinquième album en 2009, Le monde tourne fort, qui se vend en 110 000 copies. C’est sur cet album qu’on retrouve la fameuse chanson On va s’aimer encore pour laquelle il gagne un Prix Félix pour la chanson populaire de l’année en 2011. L’année suivante, il se mérite un autre Prix Félix mais cette fois pour l’Interprète masculin de l’année. Une belle consécration.
Dans cette entrevue avec Andréanne Sasseville, Vincent nous parle à cœur ouvert de son dernier album, Fabriquer l’aube, sorti en 2013. Il raconte la petite histoire de quelques chansons, inspirées de souvenirs d’enfance qui ont d’ailleurs forgé aussi son côté « bûcheron ». Il nous livre également de beaux secrets sur le titre même de l’album, qui correspond étrangement à sa nature profonde.